Partition "Qasida"

Qasida

Jean-François Pauléat

Qasida est une pièce de commande écrite par Jean-François Pauléat en 2009 pour l’Harmonie de Nemours. Ellefut créée la même année, le 14 novembre, lors du concert de L’Harmonie de Nemours, pour sa 137^ème Sainte Cécile à la Salle des Fêtes de Nemours, dirigé par Alain Bonnet. Jean-François Pauléat participa au concert en tant qu’hautboïste.

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QASIDA n.f. – Poème arabe classique, d’au moins sept vers, à rime unique. Précédée d’un prologue amoureux, la qasida a pour thème un récit de voyage, la satire ou la louange. petit larousse 2007

Début à mesure 38 => prologue amoureux.

Jeux de dialogues entre instruments, familles d’instruments, soli et tutti

Mesure 39 à mesure 148 => sept vers à rime unique.

Chaque famille d'instrument énonce un thème différent. Sept thèmes sont ainsi exposés; le premier par les clarinettes, le second par les cuivres, le troisième par les anches doubles, le quatrième pas les saxophones, le cinquième par les flûtes, le sixième par les cuivres durs et le septième par les percussions. Durant tout ce passage, la batterie et la basse à cordes assurent l'assonance (ou rime unique) en accompagnant les différentes familles et leur thème. La rime (ou assonance) est également représentée musicalement par une carrure rythmique constante (6/8) ainsi qu'une tonique identique pour chaque thème (ré).

Mesure 148 à mesure 160 => petite transition avant l’épopée.

Mesure 161 à mesure 362 => épopée (ou récit d’un voyage héroïque).

On retrouve les sept thèmes énoncés dans la partie précédente. Durant cette épopée, on peut entendre trois parties distinctes ; la première reste en ternaire et ré-expose les mélodies proposées par les clarinettes et les percussions. Cette partie se veut à la fois guerrière et burlesque … car oui, les deux se complètent à merveille !

La deuxième partie utilise les thèmes joués par les saxophones et les cuivres doux. C’est une partie plus douce, plus triste aussi, un peu solennelle mais pas trop…

La troisième partie revisite les thèmes restants : celui des cuivres durs, celui des flûtes et celui des anches doubles. La carrure devient binaire et on ré-entend la mélodie initialement jouée par les cuivres doux. Toutes ces mélodies se mélangent, se répondent, se métamorphosent, se superposent dans une envolée joyeuse et rythmée.

Tout au long de cette épopée, des extraits de thème se font entendre par endroits, petites réminiscences fugaces des sept mélodies !!!

Mesure 363 à FIN => épilogue.

C’est un extrait du prologue qui clôt cette pièce. Une fin qui se veut majestueuse et qui se termine néanmoins par une pirouette ; le thème humoristique des percussions aura le dernier mot !