Partition "Le Rôleur"

« En souvenir de la première fois où j’ai franchi le seuil d’une maison de Compagnons. Le Rôleur fut la première personne rencontrée et à me rassurer avec un grand sourire jusqu’aux oreilles, c’était François Bastien, un jeune Compagnon Boulanger du Devoir », c’est ainsi que Georges Tortel « Georges le Provençal » Compagnon Serrurier du Devoir, présente la chanson qu’il a écrite sur une musique composée en Mars 2012 par Daniel Wawszczyk « Briard la Fraternité » Compagnon Passant Charpentier du Devoir Bon Drille du Tour de France. La musique a été écrite sur le rythme du « ban à sept pattes* », vous le frappez dans vos mains et vous avez le rythme de la chanson !

C’est en se basant sur ces données rythmiques que Jean-François Pauléat a écrit les arrangements de cette chanson. Les timbales, la batterie et surtout les Handclaps reprennent donc le rythme du « ban à sept pattes » qui structurera toute la chanson. Dès que le chant commence, appuyé par le piano, il s’ensuivra un jeu de questions/réponses entre la guitare acoustique, le violon, le hautbois et le cor anglais jusqu’au final où tout le monde reprendra en harmonie le solo de guitare acoustique qui viendra d’être joué précédemment.

*aussi appelé « ban à sept frappes », se dit des applaudissements rythmés qu’il est d’usage de pratiquer, lors d’un arrosage ou un banquet, après que le chanteur ait fini de chanter et que le Rôleur ait demandé à l’assistance de le faire au rythme de sa canne frappée sur le sol. On distingue :

• Le ban à sept pattes : uniquement lors des chants compagnonniques, après chaque chanson qui correspond à trois fois sept coups frappés + une fois trois coups frappés pour conclure, soit vingt-quatre coups au total.

• Le triple ban à sept pattes : utilisé pour clôturer les chants compagnonniques qui correspond à trois fois le ban à sept pattes, soit soixante-douze coups au total.

• Le ban à cinq pattes : utilisé pour les chansons profanes, (chantées après la clôture des chants compagnonniques), après chaque chanson, qui correspond à trois fois cinq coups frappés + une fois trois coups frappés pour conclure, soit dix-huit coups au total.

• Le triple ban à cinq pattes : utilisé pour clôturer les chansons profanes, qui correspond à trois fois le ban à cinq pattes, soit cinquante-quatre coups au total.